my name is Herby 9

Publié le par desperate housecats

Et voici une nouvelle lettre de l'humaine Mline, et Ô surprise, elle était accompagnée d'un doux billet (oserais-je écrire : billet doux ?) qui m'a chaviré le coeur ... Mais je vous en laisse seul(e)s juges :

Très cher Sieur Herbert,

Je suis ravie de faire connaissance avec vos illustres ailleuls, je suis intimement convaincue que d'autres ont donné le privilége de leur prestance à nombre de tableaux et autres oeuvres d'illustres bipèdes.

Figurez vous que, si origines britanique j'ai, elles se rattacheraient à Mme Elisabeth II via son ancêtre Guillaume le Conquerant. Mais ceci est une histoire de bipèdes, alors que je voulais vous conter une histoire de noble félin.

J'ai en effet eu l'honneur de retrouver une digne chatte ce jour. Si vous me le permettez, je vous laisse en "vibrisse à vibrisse" avec le message que cette charmante dame m'a chargé de vous transmettre :


"Très cher ami;
Je dois dire que je fut ravie d'apprendre que de nobles félins residaient non loin de chez moi (à tout de même quelque temps de route). J'ai pris mes quartiers Pascal dans les vignobles de l'Aisne, dans le bourg de Montreuil aux Lions (localité portant nom de nos cousins Africains).
Permettez moi de me presenter: Je suis la duchesse smock Charlotte de Breguet Sabin, mais les bipedes ont quelques difficultés à prononcer mon nom et me nomment communement Chaussette.
J'aime, comme toute grande dame, avoir mes gens pour me caresser tandis que je deguste mes petites choses croquantes. J'execre l'eau stagnante des ecuelles du peuple, leur preferant celle coulant de robinets chromés. Malheureusement ceux ci sont rarement ouverts en permanence et je suis obligée d'attendre que mes gens les ouvrent (je ne vais pas risquer ma manucure à l'ouvrir moi même que diantre!)
Prenant de l'age (je suis plus jeune que vous mon Cher, mais ne vous dirais pas de combien!) je supporte mal que l'on me prenne en bras, et je hais les importuns canins (leur langue, gluante et baveuse, toujours pendante, me répugne!)...

Mais je parles, je parles, et j'en oublie l'objet de mon propos: Je voulais simplement vous temoigner de tout mon respect pour un homme de votre trempe.
Concernant le rouquin, j'ai moi même un roux dans mes gens, mais canin cocker. Le votre pourrait être un cousin eloigné à votre lignée. Vous devriez tenter de lui inculquer quelques valeurs toutes britaniques. Je sais d'experience que les jeunes fougueux s'assagissent (sauf s'ils sont canins) et qu'il devient plus aisé avec le temps de leur faire comprendre où se situent les bonnes choses de la vie (certainement pas dans un bout de carton jouant les goelettes!)

Je vous souhaites donc bon courage.
Je vous enverrai très prochainement quelques portraits recents de ma personne.

Bien à vous,
Duchesse"


Sieur Herbs, tous mes hommages.
Mline

Très chère Mline,

Je reviens vers vous avec du retard, mais cette vague de chaleur incongrue m'a légèrement incommodé, ma toison d'hiver ayant la fâcheuse tendance de suivre plutôt les dates du calendrier que les aléas climatiques (serait-elle plus "old-fashioned" que moi ?). Fort heureusement ma maitresse a pris le parti de me brosser matin, midi et soir, ce qui m'aide grandement (si seulement, elle pouvait éviter de faire rugir l'aspirateur après ces délicieux moments d'intimité et de détente ... ).
Ravi d'apprendre que je ne m'étais point fourvoyé sur vos origines, et charmé d'apprendre que du sang bleu coule dans vos veines. God save the Queen, Mline dearest !
Mais plus charmé encore de pouvoir correspondre avec votre chère amie la Duchesse Smock Charlotte de Breguet Sabin !

Très chère Duchesse,

Votre lettre me comble d'aise ! Quel feu, quel caractère on devine chez vous ! Tudieu, je sens mes huit ans revenir, et me sens aussi énamouré qu'un adolescent C'est dans ces moments que j'envie mes aîeux (illustres ou non) pour qui la vie devait être courte, et aventureuse (et oserais-je le dire sans vous offenser ma chère, ni vous faire rougir ... peuplée de batards ! je pense entre autres à Lord Herbert William Marsden, surnommé en ses terres du Devon "Randy Herby" Herby-la-gaule )mais mon ancien maitre avait jugé plus sain et plus juste de nous opérer, mon compagnon Tiboy et moi-même, et j'ai très vite sû que ne goûterai jamais les joies de la chair ... mais permettez-moi l'amour platonique, tel un chevalier pour sa gente dame belle Duchesse...
Je constate que vous avez votre "croix" en la personne d'un chien ... ma douce amie, cela doit-être fort pénible et je compatis. Mais je ne doute pas que vous savez mettre le hola lorsqu'il y a abus de sa part ! De toutes manières, il doit très bien savoir qui est la maitresse du domaine.
Vos photos m'ont comblé d'aise, j'ai enfin pu contempler votre insigne beauté ...
Je dois vous laisser, ma belle amie, mais soyez-sûre que votre divine image illuminera mes songes ...

Votre dévoué serviteur, Herby


Mline, je compte sur votre gentillesse pour lui transmettre ce vibrant hommage.

Votre ami, Herby.

Publié dans Correspondance d'Herby

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